LA CONTRAINTE : CE LEVIER DE TRANSFORMATION INSOUPCONNE

Comment la contrainte et l’effort conduisent au progrès : une histoire de papillon…

Un homme observe une chenille dans son cocon. Il voit qu’elle essaie de briser les parois de l’enveloppe qui la retient. Voyant l’insecte faire autant d’efforts, l’homme décide de l’aider. Il prend son canif et ouvre la chrysalide.
Le papillon sort du cocon, tombe sur le sol mais ne s’envolera jamais.
C’est l’effort fourni pour sortir de son cocon qui lui aurait permis d’irriguer ses ailes et de se renforcer suffisamment pour s’envoler.
Tous les sportifs le diront : on n’atteint pas un haut niveau sans fournir d’effort.

La contrainte et l’effort : des accélérateurs de transformation

C’est la contrainte du transport de charge qui a conduit à l’invention de la brouette. C’est également la contrainte du confinement qui a fortement accéléré la transformation digitale de nombreuses entreprises.
A l’inverse, confondre bienveillance et déresponsabilisation empêchera un collaborateur de se surpasser et d’évoluer.

Vous souhaitez tirer le meilleur parti du potentiel de vos équipes ? Fixer leurs des objectifs réalisables, certes, mais ambitieux. Cela les poussera à sortir de leur zone de confort et à se surpasser. Déléguer est également un bon moyen d’aider vos collaborateurs à progresser. Lorsque vous confiez une nouvelle mission à un membre de votre équipe, laissez-le la conduire comme il le souhaite. Le résultat compte autant que l’effort fourni pour y arriver.

La contrainte d’une situation de crise peut être une opportunité de se réinventer. C’est ainsi que Lego, perdant sa compétitivité face à une forte concurrence, a su renouveler son business model pour devenir le leader des jeux pour enfants. James Dyson, contraint par les refus des constructeurs d’électroménager d’exploiter son invention, a construit lui-même son aspirateur sans sac et lancé sa propre marque.

Vivez donc les situations contraignantes comme des opportunités de développement et ne privez pas vos collaborateurs des efforts qui leurs permettraient de se surpasser et de s’épanouir.
Cette citation du philosophe Soren Kierkegaard est une très belle conclusion : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile. C’est difficile qui est le chemin. ».